Néosia, cité capitale et originelle, elle est la plus peuplée et la plus riche des cités. Située au cœur de Petima, au bord du fleuve Arak, elle est dans la forêt lycanthrope.
Le palais Néosien est immense, le tout premier bâtiment construit à l’époque du Mage Néosia. Il était un abris contre les créatures où tous les magiciens se réfugiaient. Il est asymétrique, bâtit tout en largeur, ne comprenant pas énormément d’étages mais plusieurs ailes et un jardin. Il compte à l’intérieur non loin de mille habitats de taille raisonnable pouvant aisément abriter une famille de trois à cinq personnes. Les actuels hébergés dans le palais sont en majorité les gardes et leur famille et les pauvres dans l’attente de trouver un travail.
Bannière de Néosia représentant le Dragon Blanc, devenu symbole de la cité.
Point de vue économique
Petite particularité de Néosia, la nourriture produite là-bas est la propriété du Mage, que ce dernier revend par le biais de commerçants dispersés dans la cité (commerçants entretenus par le Mage, tout comme les éleveurs et les agriculteurs). Ce système est un moyen trouvé pour réduire l’impôt de Néosia, car les bénéfices de la vente reviennent directement à la cité. La nourriture n’est pas plus chère qu’ailleurs.
Le travail n’est pas des plus simples à trouver à Néosia, car les postes sont vite occupés. Aubergiste, forgeron, maçon, bijoutier, couturier, alchimiste, médecin, soigneur, herboriste, cocher, maréchal-ferrant sont les principaux métiers publique de la cité, et les places sont vite prises.
Un métier cependant ne s’épuise pratiquement jamais : Mercenaire. On a parfois besoin d’eux, pour une escorte ou une commande. Il est fréquent qu’un couturier engage un mercenaire à aller dépecer un loup-garou pour un peu de cuir, qu’un alchimiste ou un herboriste demande à être protéger pendant ses récoltes dans la forêt, ou qu’une personne lambda demande une escorte jusqu’à une autre cité.
Le métier de Mercenaire est géré par le Mage. N’importe quel magicien ne peut pas se prétendre mercenaire, il doit s’inscrire au palais en tant que tel et être appelé ensuite par le palais pour ses contrats. Les employeurs doivent donc passer par le palais pour avoir un mercenaire de qualité, mais certains préfèrent faire confiance à n’importe qui se prétend efficace, au risque des mauvaises surprises.
Une cité de taille
D’un point de vu grandeur, la cité est extrêmement grande. Pour plus de 200.000 habitants, la cité s’étale sur plus de 100 kilomètres. La traverser d’un bout à l’autre en une journée est à la limite du possible. À pied, il y en a pour plus de 15 heures. Un réseau de carriole existe dans toute la cité, mais ne comptez pas passer moins de 7 heures à vous faire tracter pour atteindre l’autre bout. Et à cheval, même au galop – Cependant n’y comptez pas trop, il y a beaucoup de monde sur les routes –, comptez au moins 3 ou 4 heures.
La densité est un peu plus forte dans cette cité ; beaucoup de bâtiments sont des logements de petite taille mais tout en hauteur, accueillant plusieurs familles. Des appartements en somme, comme dans le palais. Ces logements ne sont pas concentrés autour du palais ; ce dernier est entouré de maisons riches individuelles, les premières bâties en même temps que lui, datant des premiers jours.
Il y a cependant une particularité à cette cité, c'est sa forme. La cité s'est étendue au fil des siècles tout autour du palais, qui était autrefois les premiers bâtiments d'un village compact et muraillé à chaque extension. Le palais est un agglutinement de petites maisons collées les unes aux autres, voire les unes par-dessus les autres, qui sont devenues des pièces et ses rues des couloirs. L'une des extensions de la ville a visée à créer des champs protégés dans la muraille, et les habitations ont commencées à se faire autour de ces derniers en partant du palais, donnant une forme de croissant à la cité. Cette forme - bien que déformée par les siècles d'extensions - est toujours visible, les champs existant toujours pour protéger les élevages. L'agriculture, cependant, prend une moindre place. Préférant aller se servir directement en forêt ou acheter aux citées voisines ayant un plus gros réseau agricole, il n'y a que quelques champs hors de la cité.
Les fêtes
Les jours de fête sont nombreux :
- Le 31 de Taos, on fête le début des nuits éternelles.
- Le 10 de Fuos, on fête les grandes récoltes.
- Le 48 de Croos, une toute nouvelle fête : le bûché des traîtres.
- Le 17 de Syos est le jour de recueil, une fête annuelle qui commémore la mort de Néosia et le baptême de la cité.
- Le 25 de Syos, c’est le jour du tyran, où l’on fête la mort de Nole.
- Le 49 de Reos, on fête le jour perdu.